UN MATIN SUR BABEL, UN SOIR A MANHATTAN

 » Alors la Terre avait une seule langue et les mêmes mots.  » Ainsi commence l’histoire de la Tour de Babel. Elle raconte la dispersion du clan familial des fils de Noé et l’explosion de leur langue commune en mille débris dénués de sens. De cette catastrophe serait née la multiplicité des peuples, des langues, des écritures et des croyances qui constituent désormais l’humanité. Ayant traversé les millénaires, deux hommes et une femme, qui sont les attachants personnages du récit de Michel Sauquet, nous mènent de cette aube mythique des temps qu’ils ont vécue avec épouvante et incompréhension, à notre époque. Et sur ce monde, ils portent un regard distancié et perplexe. C’est dans la maison de verre de l’île de Manhattan que l’un d’eux va découvrir les descendants des bâtisseurs de Babel. Il y a là toutes les senteurs, tous les parlers, toutes les couleurs de la planète. Ils sont là, réunis, tentant de se comprendre par traducteurs interposés. Mais pour régir quel présent ? Pour inventer quel avenir ? Des calligraphies mystérieuses de Julien Chazal se mêlent intimement à ce récit original et passionné.